Les pieds sur le bitume de sa ville, les oreilles en Jamaïque... Contre l'hiver, contre les mauvaises nouvelles,ce jeune homme marche avec une musique colorée qu'il partage avec ceux qui croisent sa bulle.
Lire la suite27 février 2015
À la médiathèque cet après-midi, un monsieur pianot sur son ordinateur. Que font les marins quand ils ne voguent pas ? Partent-ils naviguer sur la toile ? Bâtissent-ils des voyages virtuels ?
Lire la suite26 février 2015
Une jeune fille se rendant au collège, mi- fille mi-femme, blottie dans son col douillet mais les bras rosis par le froid, les cheveux en ailes de papillon.
Lire la suite25 février 2015
Un homme entrevu hier, secouant un drap à sa terrasse, un toréador jouant avec le vent, un marin préparant sa voile bleue marine...
Lire la suite24 février 2015
Jour de grand vent dans ma ville venteuse, au coin d'une rue une tache sombre, une femme blottie contre un mur pour fumer une cigarette dont la fumée s'enrubanne dans l'air. Je pense à Baudelaire charme par une passante en grand deuil.
Lire la suite23 février 2015
Un monsieur vu ce matin, il allait traverser la rue pour poursuivre ses travaux. Il m'a souri joyeusement et l'éclat métallique de ses dents illuminait son visage d'une lueur d'enfance qui m'a émue...
Lire la suite22 février 2015
Je croise souvent ce monsieur qui rentre chez lui en trottinant avec la légèreté d'un oiseau. J'aime à penser qu'il est si heureux de retrouver sa femme dans leur nid que cela lui donne des ailes.
Lire la suite21 février 2015
E. avance toujours, poussée par la curiosité, sans cesse en quête de quelque chose dans les rues de ma ville, elle vieillit en s'avançant, son visage est plus rapide que ses jambes.
Lire la suite20 février 2015
Une maître nageuse, beauté fragile qui ne sait quoi faire de ses bras, de son corps de géante, tantôt poings aux côtés, tantôt croisant les bras comme une enfant prise en faute. Elle me fait penser à Flore dans La Bête Humaine.
Lire la suite19 février 2015
Un petit monsieur solitaire et taciturne que je croise souvent dans ma rue, clopin-clopant avec son vieux chien ébouriffé. Cet homme est un poème à lui tout seul.
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